3 questions à Christophe Etien, directeur de Sœur Emmanuelle Belgium

30 août 2023

Après avoir pris part en tant que bailleur à un projet porté par Asmae en Égypte, Christophe Etien, directeur de Sœur Emmanuelle Belgium, a été sur le terrain pour découvrir les projets mis en place notamment dans les quartiers des chiffonniers. Retrouvez ci-dessous ses réponses aux 3 questions posées lors d’une interview.

Quelle est la mission de Sœur Emmanuelle Belgium ?

La mission est de soutenir des projets centrés sur les femmes et les enfants en situation de vulnérabilité, d’exclusion et de précarité. On agit prioritairement via l’éducation pour améliorer leurs conditions de vie et permettre de se développer dans leur société. C’est un soutien financier : nous collectons des fonds en Belgique et nous les redistribuons aux projets.

Quelle est la nature de la collaboration entre Asmae et Sœur Emmanuelle Belgium ?

En novembre 2021, j’ai appris qu’Asmae démarrait un projet en Égypte et que nous pouvions y prendre part en tant que bailleur. C’est ce que nous avons fait ! Avec Adrien Sallez, directeur d’Asmae, nous avons été sur le terrain, visiter le projet et ces moments sur le terrain renforce notre collaboration. Je suis également venu participer à un conseil d’administration en septembre pour présenter les différences de modèle entre nos associations.

Est-ce que vous avez un souvenir marquant de votre voyage en Égypte à partager ?

J’en ai plusieurs mais le bidonville c’est toujours un choc. Même si aujourd’hui, ils ont des maisons en dur, l’eau et l’électricité, c’est toujours un choc lorsqu’on y rentre. Les zabbalines vont collecter des déchets et il y a des poubelles partout. L’odeur est indescriptible. J’ai également rencontré sœur Sarah pour la première fois. J’avais lu encore cet été un de ses livres où elle parle de sa rencontre avec sœur Emmanuelle et de tout son parcours avec elle. Le deuxième moment fort, c’était dans le cadre du projet dans le Mokattam, le partenaire Life Vision For Development possède un centre qui s’appelle l’Oasis, mené par des jeunes filles qui sont toutes issues du bidonville. Nous sentons le rôle moteur et d’exemples qu’elles ont pour les jeunes et pour les mamans. Elles sont vraiment là pour faire changer les choses, et avec de la poigne ! C’est très intéressant.