Travail des enfants, violences, problème d’accès à l’éducation, mariages précoces, enfants déplacés à la suite de conflits : parce que pour les plus petits, la souffrance est plus grande, protéger les enfants en danger est notre priorité.

Dans le monde, des millions d’enfants sont confrontés à des situations de danger qui mettent en péril leur avenir.  258 millions d’enfants et de jeunes ne sont pas scolarisés* et 160 millions d’enfants sont astreints au travail**. Par ailleurs, 19 millions d’enfants sont déplacés*** à l’intérieur de leur pays en raison de conflits et de violences, ces migrations perturbent l’éducation et favorisent l’apparition du travail des enfants ou encore de l’exploitation sexuelle et des mariages forcés. Nous ne pouvons pas accepter que ces enfants se trouvent ainsi privés de leurs droits fondamentaux. Ils sont le futur de leur pays, et donc, celui du monde entier.

 À travers notre campagne nationale, nous rappelons le combat fondamental de sœur Emmanuelle et d’Asmae.
Nous souhaitons sensibiliser l’opinion publique : parce que pour les plus petits, la souffrance est plus grande, il est temps de se mobiliser pour l’enfance en détresse.

Sœur Emmanuelle nous a confié une mission essentielle : celle de protéger les enfants et de développer leurs capacités d’action et d’engagement dans la société.

21 projets dédiés aux enfants et aux jeunes très vulnérables sont en cours chez Asmae dans 6 pays. Il s’agit d’interventions spécifiques à chaque contexte, développées et menées, avec nos partenaires locaux.

Voici un aperçu de quelques unes de nos actions :

Le programme « PEACE » en faveur des enfants déplacés.

Avec le programme multi pays, « Protégeons les Enfants Affectés par les Conflits ou l’Exclusion » (PEACE), lancé début 2022, Asmae mène des actions en faveur de près de 8 000 enfants déplacés au Burkina Faso, en Egypte et aux Philippines.

Au Burkina Faso, les déplacements internes sont principalement liés aux violences armées dues à l’embrasement de la région sahélienne. L’objectif d’Asmae est de renforcer l’accès et la qualité des services de protection et d’éducation auprès des enfants en bas âge dans les zones de populations déplacées. 

En Egypte, le quartier des chiffonniers d’Ezbet el Nakhl,mais aussi dans ceux d’El Marg et de Manshier Nasr abritent des populations de Haute Egypte ayant migré vers Le Caire dans les années 60 pour des raisons économiques et avec lesquels Soeur Emmanuelle a partagé leur quotidien pendant près de 20 ans. Dans ces zones, Asmae travaille à améliorer les services de protection pour les enfants vulnérables.

Aux Philippines, la population indigène Sama Ba’jau à été poussée à quitter l’île de Mindanao dont elle est originaire, en raison de conflits et de la pression sur leurs ressources dues à la pêche industrielle. L’objectif est de construire et développer, avec cette population, un programme d’éducation et de protection de l’enfance, ainsi que d’autonomisation des jeunes, adapté à leurs besoins spécifiques et qui promeuve leur statut et droits particuliers.

À Madagascar, le « Projet Ankizy » pour l’insertion scolaire et sociale des enfants vulnérables

1,3 million d’enfants en âge d’être scolarisés en primaire ne le sont pas****. Il existe peu de structures de prise en charge des enfants en situation de rue et pas de système éducatif alternatif leur permettant de réintégrer l’école publique ou de suivre une formation professionnelle. Asmae vient en aide à près de 900 enfants de 3 à 12 ans et plus de 1 100 parents. L’objectif est de permettre un accès durable à l’éducation pour les enfants en situation de rue, en grandes difficultés d’apprentissage et/ou déscolarisés. Comme pour tout projet à l’international, la mise en œuvre des actions repose sur une collaboration étroite entre Asmae et les partenaires.

Pour mener ces combats, pour protéger et impliquer les enfants dans la construction de leur futur et d’un monde plus juste, nous avons besoin du soutien de chacun d’entre vous.

* ISU 2018 ** UNICEF 2021 ***Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT) **** rapport mondial de l’UNICEF sur l’éducation préscolaire (2019)