Liban : Aider les enfants à ne pas quitter l’école.

3 février 2017

Au Liban, aujourd’hui selon l’ONU, près de la moitié des réfugiés ayant fui le conflit syrien sont des enfants. Rencontrant d’énormes difficultés, le système éducatif libanais peine à scolariser ces enfants. Depuis 2012, grâce notamment à un financement de l’Agence Française Développement, Asmae accompagne l’Association Libanaise pour la Promotion Humaine et l’Alphabétisation (Alpha). Son président, le père Albert Abi Azar, nous présente cette association, les principaux problèmes de l’enfance au Liban et leurs actions dans ce domaine.

Alpha est une association créée en 1993 et qui travaille dans le domaine de l’éducation pour les enfants. Nous avons des activités à Beyrouth et dans le sud du Liban, à Tibnine. Le partenariat avec Asmae a commencé en 2012.

 De gauche à droite, Albert et Laurence Ravinet (Coordinatrice d'Asmae au Liban) lors d'une séance de travail.

De gauche à droite, Albert et Laurence Ravinet (Coordinatrice d’Asmae au Liban) lors d’une séance de travail.

Le Liban a trois grands problèmes majeurs avec l’enfance. D’abord, un système éducatif déficient, des problèmes de post-guerre pour l’enfance et enfin, le problème du flux des réfugiés syriens.

Pour répondre à ces  principaux problèmes, Alpha mène diverses actions. La première est d’aider les enfants à ne pas quitter l’école en donnant des cours de rattrapage afin qu’ils réintègrent l’école et que ceux scolarisés réussissent.

La deuxième chose, est d’assurer un suivi psychosocial qui répond au trauma de post guerre chez les enfants qu’ils soient libanais ou syriens.

Depuis 2012, Asmae accompagne Alpha sur  un projet dans 7 villages. Dans ces villages qui ont souffert de la guerre, nous avons des centres, Asmae nous aide techniquement par le biais d’un accompagnement psychosocial, et l’AFD par le biais d’un appui financier. En 2016, plus de 2 200 enfants et familles ont bénéficié de ce projet.

Une valeur ajoutée de notre travail est de bâtir la paix. Face aux crises humanitaires et malgré le peu de moyens dont nous disposons, il vaut mieux sauver 10 personnes que d’en pleurer 1 000.

Pour aller plus loin :

Découvrez nos actions au Liban
– Joumana, réfugiée derrière les clichés. Témoignage d’une bénéficiaire syrienne
Liban : c’est comme si la France accueillait 20 millions de réfugiés 
Redécouvrir notre campagne « Refugiés derrière les clichés.